Le F.I.J.E.V (Festival International de la Jeunesse Engagée contre les Violences)

Découvertes, Interviews
Partager

BIOGRAPHIE DE IRISS SUZEL AMOUSSOU FIJEV

PrésentATION (parcours personnel et professionnel)

Iriss Suzel AMOUSSOU

Je m’appelle Iriss Suzel AMOUSSOU. Je suis titulaire d’une licence en communication des entreprises et j’ai également suivi une formation en communication digitale. Aujourd’hui, je travaille comme communicateur digital. Au-delà de mon métier, je suis une activiste sociale des droits humains, particulièrement engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre

Je suis moi-même une survivante de violences sexuelles, une expérience douloureuse qui a profondément influencé mon parcours personnel et professionnel. C’est cette épreuve qui m’a conduite à créer ce qui était à l’origine le mouvement Je suis Violet, devenu aujourd’hui le FIJEV, Festival International de la Jeunesse Engagée contre les Violences.

À travers mon engagement, je veux accompagner les victimes, libérer la parole, prévenir les violences, et réparer ce qui peut l’être. Je viens également en aide aux enfants orphelins et démunis, en leur offrant des formations, des dons, et surtout une écoute attentive et bienveillante. Je crois profondément que chaque voix, chaque geste, chaque action peut contribuer à construire un monde plus humain, plus juste et solidaire.

Pourquoi avoir créé FIJEV ?

J’ai créé le FIJEV à partir de mon vécu. Après avoir traversé des violences sexuelles, j’ai compris à quel point il est difficile de parler, d’être écoutée et surtout d’être crue. J’ai d’abord lancé le mouvement Je suis Violet pour poser les premiers mots, les premiers actes. Mais très vite, j’ai ressenti le besoin d’un espace plus large, plus structuré, plus fort. C’est ainsi qu’est né le FIJEV, un festival qui donne la parole à la jeunesse, aux femmes, aux survivantes, et qui agit concrètement pour que ces violences cessent.

Quelles sont les actions menées ?

 

Le FIJEV mène plusieurs types d’actions :

– Des campagnes de sensibilisation dans les écoles, les collèges, les lycées ;
– Des ateliers de libération de la parole à travers l’art, l’écriture, la musique, le théâtre ;
– Des panels de discussions, où des expert·e·s et des témoins partagent leurs expériences et solutions ;
– Des marches silencieuses, des événements communautaires, et surtout un accompagnement personnalisé pour les victimes (écoute, orientation, aide psychologique ou juridique).

Nous intervenons aussi dans des centres d’accueil pour enfants en situation de vulnérabilité, en apportant du soutien matériel, mais aussi du temps, de la présence et de l’humanité.

Quel message voulez-vous faire passer à travers votre association ?

 

Le silence tue, la parole soigne. À travers le FIJEV, je veux dire à chaque personne qui souffre en silence : tu n’es pas seule. Ta voix compte. Ton histoire mérite d’être entendue. Mais aussi : nous avons tous un rôle à jouer pour prévenir les violences, éduquer les consciences, et bâtir une société plus respectueuse et solidaire. Le changement commence en chacun de nous.

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Les principales difficultés sont le manque de financement, le poids des tabous, et parfois même le rejet de la société face à des sujets considérés comme honteux ou trop sensibles. Il est aussi difficile de mobiliser durablement les institutions. Malgré cela, chaque témoignage, chaque vie sauvée ou soulagée, me donne la force de continuer. Mon engagement est un combat du cœur, et je ne reculerai pas.

 

IRISS SUZEL AMOUSSOU FIJEV

Quelle est votre actualité ?

Notre grande actualité, c’est le FIJEV 2025, qui aura lieu du 26 au 28 juin. Cette édition portera un thème fort : « La voix de mon enfant : L’éveil citoyen». Nous parlerons des violences sexuelles, de la violence verbale, et des violences faites aux femmes, avec une approche intergénérationnelle et participative. Une campagne digitale est également en cours pour mobiliser la jeunesse, les parents, les écoles et les décideurs. L’objectif est clair : que plus jamais un enfant ne se taise par peur, par honte ou par solitude.

Pourquoi avoir initié un festival ?

 

Parce que le mot « festival » contient la vie, l’émotion, la création et l’espoir. Je voulais un espace vivant, vibrant, où l’on ne se contente pas de parler de violence, mais où l’on crée de la résilience. Le FIJEV est un moment de convergence entre la douleur et l’art, entre les larmes et les rires, entre les blessures et les engagements. Un colloque sensibilise, mais un festival mobilise les cœurs.

Comment adhérer à votre association et quelles sont les modalités d’adhésion ?

L’adhésion est ouverte à toutes les personnes prêtes à agir pour cette cause. Il suffit de remplir un formulaire disponible en ligne ou lors de nos événements. Une cotisation annuelle symbolique est demandée, mais le plus important, c’est la volonté sincère de s’engager. Nous accueillons aussi des bénévoles, des partenaires et des ambassadeurs selon les compétences et les disponibilités de chacun.

Je dirais ceci : que ta douleur ne t’étouffe pas, qu’elle te pousse à transformer le monde. Si tu es passée par la violence, sache que tu as ta place, ton mot à dire, et surtout un avenir à bâtir. Et si tu n’as jamais été touchée, devient la voix de ceux qui n’osent pas encore parler. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous ferons taire la violence, pas les victimes.
IRISS SUZEL AMOUSSOU
communicateur digital

Partager

3 thoughts on “Le F.I.J.E.V (Festival International de la Jeunesse Engagée contre les Violences)

  1. Votre engagement est une lumière dans un domaine encore trop souvent plongé dans le silence. En osant parler et agir contre les violences sexuelles, vous donnez une voix à celles et ceux qui n’en ont pas, vous réveillez les consciences et vous sauvez des vies. Ne vous arrêtez pas. À travers vous, l’espoir renaît, la dignité se reconstruit, et le changement devient possible.
    Courage et force à vous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *